Le Conseil national de la Mutualité sociale (CNMS), qui est un organe consultatif, a été installé, dimanche 22 avril 2018 à Alger, pour la période 2018-2022.
Le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, Monsieur Mourad Zemali a procédé à l’installation de ce Conseil, chargé de « présenter des propositions pratiques en matière de mutualité sociale et peut être consulté sur toute question relative à ce domaine ».
Le Conseil a aussi pour mission de procéder à des études et enquêtes sur la gestion des mutuelles.
Le CNMS est composé de représentants de différents secteurs dont la sécurité sociale, les finances, l’intérieur et les collectivités locales, la santé, la solidarité nationale, le Conseil national économique et social (CNES) et les syndicats les plus représentés au niveau national.
A ce propos, Monsieur le Ministre a rappelé que le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Social (MTESS) comptait actuellement 29 mutuelles actives assurant une couverture sociale « complémentaire », au profit de près d’un (01) million d’adhérents, ce qui représente, a-t-il précisé, « près de 8% du nombre total des assurés sociaux au sein du système des assurances sociales.
M. Zemali a appelé, à cette occasion, à œuvrer à « l’augmentation du nombre d’adhérents au niveau de ces mutuelles sociales pour permettre aux travailleurs assurés de bénéficier des avantages de ces mutuelles notamment celles contenues dans les dispositions de la nouvelle loi régissant ces mutuelles ».
Il a incité, par ailleurs, les membres du CNMS à œuvrer « à la conciliation dans certaines mutuelles connaissant des problèmes ayant affecté leur fonctionnement et leur performance », affirmant que le secteur œuvre, à son tour, à « l’accompagnement de ces mutuelles en vue de les promouvoir et de leur permettre, ainsi, de contribuer davantage à la concrétisation de la politique nationale visant le développement de la protection sociale ».
M. Zemali a expliqué, par ailleurs, que le système de mutualité sociale, basé sur l’adhésion volontaire, complétait le système de la sécurité sociale et ce, dans le cadre d’un système national de protection sociale assurant plusieurs prestations dont l’assurance maladie, les accidents de travail et les maladies professionnelles, outre d’autres prestations à caractère social.
« Les prestations supplémentaires assurées par la mutualité sociale permettra de compléter les remboursements garantis par la sécurité sociale », a indiqué le premier responsable du secteur, précisant que les mutualistes peuvent bénéficier, également, des avantages de la carte électronique « Chifa », accordés aux assurés sociaux et au tiers payant, ainsi que de la « retraite complémentaire » à l’âge de la retraite, ce qui permettra, a-t-il dit, « d’améliorer le pouvoir d’achat de cette frange de la société ».
Source :aps