Représentant le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, le chef de cabinet du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, Monsieur Nasr-Eddine Bouguerra a présidé mardi 26 novembre 2019, l’ouverture des travaux relatifs à la promotion des droits professionnels des travailleuses: promouvoir le télé travail.
Le secteur du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a entamé l’examen de la possibilité d’encourager le travail à distance en tant que nouveau mécanisme devant contribuer à l’augmentation du taux d’employabilité des femmes et renforcer la participation économique de la femme ouvrière à la dynamique du développement durable, a indiqué Monsieur le chef de cabinet .
Dans son allocution a précisé que le secteur avait pris l’initiative « d’examiner la possibilité d’encourager le travail à distance en tant que nouvelle forme de travail engendrée par l’évolution technologique dans le domaine de l’information et de la communication ».
Et d’ajouter que « cette mesure permettra d’augmenter le taux d’activité féminine, notamment des diplômées universitaires, afin de renforcer la participation économique de la femme ouvrière au processus du développement durable du pays, et de faciliter la conciliation entre l’activité professionnelle et l’activité domestique pour une famille solide et une société développée ».
Afin d’accomplir la démarche du ministère visant essentiellement l’instauration des règles et fondements encadrant le télétravail, le chef de cabinet a mis l’accent sur « la nécessaire conjugaison des efforts de tous les acteurs concernés par les questions du travail et de l’emploi, des secteurs ministériels, des élus, des experts, des chercheurs et des associations activant en la matière ».
« Il est possible de concrétiser le télétravail au profit des femmes travailleuses au sein des entreprises économiques, à travers les conventions collectives issues de négociations entre les syndicats et le patronat », a-t-il poursuivi, ajoutant « nous sommes pour l’intégration des femmes dans les syndicats afin qu’elles puissent exprimer leurs causes et les spécificités de leurs problèmes professionnels ».
Rappelant l’importance du rôle de la femme en matière de développement socioéconomique et des efforts consentis par l’Etat dans la consécration de l’égalité homme-femme, le responsable a estimé que la participation de la femme au marché du travail en Algérie « demeure timide », avec un taux national d’emploi des femmes variant entre 17 et 18%.
Ce taux demeure en deçà des ambitions par rapport aux ressources mobilisées pour l’enseignement et la formation de la femme, sachant que les statistiques confirment les taux élevés de filles diplômées des universités et des centres de formation professionnelle.