Le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale, Monsieur Mourad Zemali, a affirmé jeudi 19 Octobre 2017 à Alger que son département vise à travers l’élaboration d’un nouveau code de travail à disposer d’un texte « unique et moderne », relevant que le document a été rédigé dans « un esprit de concertation ».
« L’objectif recherché est de disposer d’un texte unique et moderne qui doit permettre à l’employeur autant qu’aux travailleurs de connaitre leur droits et obligations respectifs », a déclaré M. Zemali lors du panel « Code de travail et employabilité » tenu à l’occasion de la 3ème édition de l’université du Forum des chefs d’entreprises (FCE).
Soulignant la remise du texte aux partenaires sociaux et économique du ministère, il a expliqué que « certains amendements contenus dans le texte ont pour objectif de clarifier ou d’apporter des précisions à certaines dispositions dont la formulation est souvent source d’interprétations divergentes des partenaires sociaux, voire des interprétations souvent non-conformes à l’esprit de la loi en vue d’en permettre une meilleure application ».
Il a ajouté qu’il a été aussi question d’introduire « des modifications de fond », rendues nécessaires pour une adaptation de leur contenu à la réalité économique, ou d’ajouter « de nouvelles dispositions » destinées à enrichir le dispositif afin d’instaurer « une paix sociale qui constitue indéniablement un des atouts d’incitation à l’investissement dans un contexte économique et financier en perpétuel changement et générateur de situations forts complexes ».
Monsieur Zemali a noté, par la même occasion, qu’il s’agit également à travers ce texte de « permettre une mise à niveau de la législation algérienne par rapport aux conventions internationales ratifiées par l’Algérie », relevant que « les principaux volets touchés par les propositions d’amendements concernent notamment le travail des enfants, le marchandage, les salariés handicapés, le harcèlement sexuel et le contrat de sous-traitance ».
Concernant le chapitre de l’employabilité, il a plaidé notamment pour « l’augmentation de l’offre de formation qui doit être accompagnée par une diversification des profils de formation répondant aux exigences du marché et un encouragement des employeurs à prendre des apprentis, à les embaucher dans le cadre de contrats conjuguant formation et expérience de travail ».
Source : APS