Le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale , Monsieur Mourad ZEMALI a présidé , ce jeudi 11 Octobre , la cérémonie de lancement de l’année universitaire 2018/2019,à l’Ecole Supérieure de la Sécurité Sociale (ESSS).
L’Ecole supérieure de la sécurité sociale a ouvert ses portes jeudi, pour accueillir 100 étudiants au titre de l’année 2018-2019. Ces derniers vont suivre une formation en Master dans quatre spécialités, à savoir : la spécialité juridique, la gestion stratégique, actuariat à finalité spécialisé et la gestion informatique.
A cette occasion, M. Zemali a affirmé que cet établissement scientifique avait pour objectifs «la consolidation des connaissances et des capacités fondamentales, afin de garantir le bon fonctionnement du système de la sécurité sociale, selon les normes de l’Organisation internationale du travail (OIT) et le développement de l’échange d’expériences en matière de sécurité sociale, au double plans régional et international».
Outre la formation en Master, M. Zemali a précisé que l’ESSS œuvrait à «la promotion continue du système de la sécurité sociale», ajoutant que cette école a été placée « en co-tutelle pédagogique «du ministère du Travail et de celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Devenue «un pôle de formation et de spécialisation dans le domaine de la sécurité sociale et de sa modernisation tant au niveau national que régional»,Monsieur le Ministre a indiqué que l’ESSS a vu «la sortie de trois promotions composées de 221 étudiants d’Algérie et de différents pays africains. Il a rappelé les conventions bilatérales de coopération, conclues entre l’ESSS et les établissements de sécurité sociale de Mauritanie, Mali, Niger, Cameroun, Tunisie et Sénégal.
M. Zemali a rappelé que la réalisation de cette école supérieure qui fait office «d’outil stratégique pour la formation et le développement de la ressource humaine, notamment dans le domaine de la protection sociale, intervient en application des instructions du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika», soulignant que son secteur «ne ménagera aucun effort pour soutenir cette institution en moyens humains et matériels».
A noter que l’école a pour principale mission d’assurer des formations supérieures dans le domaine de la protection sociale, garantir des formations continues au profit des cadres des secteurs privé et public, accomplir des études et de recherches liées au domaine de la sécurité sociale, outre l’organisation de conférences et de manifestations scientifique dans ce domaine.
D’une capacité pédagogique de 400 places, l’ESSS a pour mission d’assurer la formation de cadres hautement qualifiés et des personnels d’encadrement exerçant au niveau des organismes et institutions de la sécurité sociale.
L’école assure également la formation continue des cadres des secteurs publics et privés ainsi que des membres des organisations professionnelles. 25% de ses places pédagogiques sont réservées aux étudiants des pays de l’UMA et de l’Afrique en vertu d’un accord de partenariat signé entre l’Algérie et l’Organisation internationale du travail (OIT).
Un décret fixant les conditions et modalités d’exercice de la tutelle pédagogique sur les établissements de formation supérieure
Pour sa part, le directeur de la formation supérieure au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Boukezzata Djamel, a évoqué dans son intervention, un projet de décret fixant les conditions et modalités d’exercice de la tutelle pédagogique sur les établissements de formation supérieure relevant d’autres départements ministériels qui «paraîtra prochainement dans le Journal Officiel». Ce projet intervient, a-t-il précisé, pour actualiser les dispositions du décret 83-363, promulgué le 28 mai 1983, et ce conformément aux développements et nouveaux critères du secteur de l’Enseignement supérieur.
Le responsable a fait savoir que six secteurs dont les Ministères du Travail, de la Culture et du Tourisme disposaient d’écoles ou d’instituts nationaux supérieurs soumis à la tutelle pédagogique du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, précisant que la tutelle pédagogique constituait un «accompagnement» de toutes ces écoles pour garantir la cohésion du système de l’enseignement supérieur en Algérie.
Source : El moudjahid