Le Ministre du Travail, de l’Emploi et de la sécurité sociale, Monsieur Mourad ZEMALI en compagnie du Secrétaire général de l’Union Générale des Travailleurs Algériens, Monsieur Abdelmadjid Sidi Saïd a présidé samedi 22 décembre 2018, la cérémonie d’ouverture des travaux d’une rencontre nationale des cadres de l’inspection du travail.
Les services de l’Inspection de travail ont procédé à l’établissement de 54.561 procès-verbaux (PV) d’infraction et de 19.350 observations écrites, sur le contrôle de l’application de la législation et de la réglementation du travail, et ce, suite aux visites effectuées sur le terrain, au cours des dix (10) premiers mois de l’année 2018, a révélé hier l’Inspecteur général du travail, Monsieur Boualem Aissaoui.
S’exprimant lors de son intervention sur le bilan de l’Inspection générale du travail (IGT), établi au cours des dix (10) premiers mois de l’exercice 2018, le même responsable a précisé que les visites d’inspection menées par les services de l’IGT en matière de contrôle d’application de la réglementation du travail, ont permis d’établir 210.720 documents, dont 54.561 PV d’infraction et 19.350 observations écrites. Le total des visites de contrôle effectuées par les services de l’IGT, au cours de la même période, s’élève à 229.344 visites au niveau de 176.256 entreprises.
Le même intervenant a, d’autre part, fait savoir que dans le domaine de l’information, de l’orientation et de l’accompagnement des partenaires sociaux, les services de l’Inspection du travail avaient reçu 157.099 opérateurs, dont 87.741 travailleurs, 18.127 représentants des travailleurs et 51.231 représentants d’employeurs, d’autant plus que les thèmes abordés ont porté sur les conditions difficiles de travail, la question des salaires et les relations de travail.
En matière de contentieux, le même responsable a révélé que les services de l’Inspection du travail avaient enregistré « 92 grèves», au cours de la même période, dont le taux de suivi a dépassé 17%» et que le nombre de journées perdues, en raison des ces débrayages avait dépassé 890.000 journées pour les travailleurs grévistes, qualifiant à ce propos, ce taux de « faible par rapport aux nombre global des travailleurs», avant d’ajouter que dans la plupart des ces grèves, « les dispositions prévues par la loi n’avaient pas été respectées».
Les principales raisons de ces grèves d’ordre professionnel et social, sont la révision du régime des rémunérations, la révision du régime des indemnités, l’amélioration des conditions de travail, le non-versement des salaires aux échéances prévues et le non-renouvellement des contrats de travail, a-t-il expliqué.
Source : El Moudjahid